mercredi 1 octobre 2008

La sociobiologie: science ou pseudoscience?

SOMMAIRE.

Introduction.


Partie n°1 éléments de sociobiologie: Michel VEUILLE, La sociobiologie.


1. Apparition de la sociobiologie.

2.Des animaux à l'homme, une question de comportement.


2.1. Les sociétés animales.

2.1.1. Les insectes sociaux.

2.1.2. Les sociétés mammifères.

2.1.3 Le comportement social des primates.


2.2.- L'éthologie.

2.3.- La théorie synthétique de l'évolution.

2.4.- La dynamique des populations.

2.5.- l'évolutionnisme social.

3. Sociobiologie et société.

3.1.- La sociobiologie de l'homme.


3.2.- Le pouvoir et la science.


3.2.1.Comment expliquer l'émergence de la sociobiologie?

3.2.2.Le débat sur l'hérédité aux Etats-Unis.

3.2.3. France: la sociobiologie de la nouvelle droite.

3.3- Darwinisme social, eugénisme et sociobiologisme.

3.3.1 Le darwinisme social.

3.3.2. L'eugénisme.

3.3.3. La pensé typologique.

3.4.- Théories biologiques et naturalisme social.

Partie n°2: exemple pratique: Andrew NEWBERG, Eugene d'AQUILI, Vince RAUSE, Pourquoi « Dieu » ne disparaîtra pas Quand la science explique la religion.


1. Photographier Dieu?

2. La mécanique cérébrale
.

2.1. La structure cérébrale.

2.1.1. Le cortex cérébrale.

3. L'architecture cérébrale.

4.Fabriquer les mythes.

5. Rituel.

6. Mysticisme.

7.Les origines de la religion.

8. Plus réel que réel.

9.Pourquoi Dieu ne disparaîtra pas?


Conclusion.


Partie n°3: critiques.


1-Ma position face à la notion d'évolution.

2-La conséquence à en tirer: de nouveau matériaux mais toujours les mêmes principes.

3-La portée de la sociobiologie en histoire.

4-La matière inerte, le bios, la pensé et l'humain : rapports, différences, changements?


Annexes.




citation:

« Je me sers d'animaux pour instruire les hommes. »
Jean DE LA FONTAINE.
Citation extraite du dictionnaire des citations de la langue française de Pierre RIPERT, édition Maxi-Poche référence,1999, Union europénne, page 36.

Introduction:

Précédemment nous avons vu de quelle façon nous sommes passé de la matière inerte au bios, c'est à dire à la vie. Puis de quelle façon la pensé a emergée de cette vie pour aboutir au bout de plusieurs milliards d'années, au processus d'humanisation. Ce constat semble quasi-miraculeux, c'est pourquoi la majeure partie des questions concernant ces phénomènes restent encore en suspend. Cependant si la vie a emergée de la matière inerte, il doit exister une relation avec cette dernière. De la même façon ce type de relation pourrait être établie entre l'émergence de la vie et la pensé. En effet, il semble que les hommes soient intrinséquement liés à leurs particularités physiologiques et à leurs environnements (dans le sens milieu). Cela semblait si évident à l'époque des lumières que le changement fondamental établie à cette époque, était la révolution culturelle, le détachement de l'homme à la nature. Pourtant ce postulat n'est plus aussi évident de nos jours. En fait il semble que nous soyons nous même une partie constitutive de notre milieu, dans la mesure ou nous sommes issu de cette matière inerte et du bios. Peut-on dire qu'il existe un determinisme qui nous lierai immanquablement à cette nature? Est-ce au travers de nos gènes? De nos contraintes physique? Ou bien est ce par choix? Quelle fut la portée de cette nouvelle discipline dans le champ des sciences? Apporte-elle de nouveaux matériaux utiles pour l'historien? Cet au travers de deux ouvrages que nous allons tentés de voir quelle peut être la porté d'une nouvelle discipline, appellée sociobiologie sur les sciences humaines et voir ce que l'histoire peut en tirer d'un point de vu méthodologique ou conceptuel. En premier lieu avec le que sais je? Rédigé pour l'occasion par Michel Veuille, généticien, enseignant chercheur à l'université Pierre et Marie Curie à Paris , il a pour objet d'étude les populations d' insectes, et notamment les drosophiles (les mouches). Le second ouvrage est une oeuvre collective, co-écrit par trois auteurs: Andrew Newberg professeur assistant au département de radiologie du service nucléaire de l'université de Pennsylvanie, enseignant au département d'étude de la même université, il a étudié les fonctions et la physiologie du cerveau au point de vue de la neurologie des expériences mystiques et religieuses, Eugene d'Aquili (auteur à titre posthume) compagnon du docteur Newberg, enseignant assistant au département de psychiatrie de la même université durant 20 ans il a écrit de nombreux ouvrages dont structuralism; Brain symbol and Experience, et avec Newberg The Mystical Mind, le troisième co-auteur de cet ouvrage Vince Rause est un simple journaliste indépendant, il contribue notamment au New York Time magazine et au Philadelphia Inquier. C'est donc au travers de ces deux ouvrages que nous allons dans un premier lieu définir à quoi correspond la sociobiologie au travers, puis en second lieu voir un exemple pratique pour observer son champ d'étude. Et puis dans un troisième temps au travers d'une partie critique, nous allons tenter d'en tirer les conséquences qui s'en suivent, critiquer, synthétiser au travers des précédents travaux, pour finalement le mettre en perspective au dernier mais néanmoins dernier maillon de la chaine concernant cette série.




Partie n°1 éléments de sociobiologie: Michel VEUILLE,La sociobiologie.

Objet: Présentation de la sociobiologie et de sa problématique dans la société et dans la recherche.

I. Apparition de la sociobiologie

Avant de porter un quelconque jugement sur la sociobiologie, il est nécessaire de la définir. Cette définition composante de la première partie est tirée du que sais je? rédigé par Michel Veuille. Depuis, la nouvelle sociobiologie que l'on appelle behaviour ecology prend à nouveau de l'importance dans le monde anglo saxon.

Edward Osborne WILSON, sociobiologie, la nouvelle synthèse, Havard, Belknap Press, 1975.

définition: La sociobiologie c'est « l'étude systématique de la base biologique de tout comportement social » elle embrasse toutes les espèces, y compris l'homme.

Société humaine: principes moraux et de traditions culturelles à la base de la société humaine.
Société animale: On s'interroge. La seule mémoire que l'on reconnait est fondé sur
l'héritage génétique.

Les comportements et les aptitudes sociales des animaux se transmettent au hasard de la loterie génétique les éléments de la transmission biologique. Les génes se reproduisant semblable à eux même. Le but de cet être altruiste étant de propager ses génes et donc aussi sa conduite sociale. La morale du gène selon Wilson serait donc égoïste. Cependant son erreur a été d'étendre ses théories de l'animal à l'homme. Cette pensé bien que peux défendable sur le point scientifique a fait beaucoup de bruit dans les médias. En fait par la suite, cette idéologie accompagné le mouvment de crise issu de la crise pétrolière des années 70 justifiant les contraintes sociales jugés indépassables. Jusqu'à la, la science avait fait croire que tout était possible, elle disait maintenant que tout était fatal. Enfin la sociobiologie va être descréditer, puis être reléguer au rôle de gri-gri par l'extrême droite.

On a pensé que la sociobiologie avait quelque chose à nous apprendre sur la nature humaine. Ce serait on trompé?

En France, dés les début, ce terme est évincé est reléguer au rang de pseudo-science. Par la suite s'est développé un débat sur les implications sociales présomptives d'une contreverse. Ainsi que sa situation par rapport aux darwiniens.

20 ans ont fait d'une sociobiologie à deux sens:
– L'une scientifique. Connu uniquement par des chercheurs.
– L'autre scandaleuse et fataliste (eugénisme darwinisme sociale) a disparu, mais peut renaître sous d'autres visages.


II.Des animaux à l'homme, une question de comportement.

2.1 Les scociétés animale.

Comportement social: il existe chez toute les espéces même les plus primitives dans le sens ou la communication entre congénère est la condition de la rencontre d'un partenaire sexuel.
L' « environnement » d'une espèce est un lieu organisé par les échanges élémentaires entre membres de la population. La communication joue dans l'espace écologique un rôle structurant.

2.1.1. Les insectes sociaux.-

Les deux groupes principaux sont les termites et les hyménoptères.
La colonie typique des termites, s'organise autour d'un couple royale. La propagation de l'espèce est dévolue à des insectes ailés.
-Les hyménoptères sociaux forment plusieurs lignées de familles (fourmis, guêpes, abeilles etc.) où l « eusocialité » est apparue à onze reprises. Il en résulte que ces colonies sont toutes des sociétés de femelles.

2.1.2. Les sociétés mammifères.-

Elles ont des structures variables. Voici deux exemples antagonistes de part leur organisation d'une part brutale et de l'autre solidaire.
Exemple: les éléphants de mer qui se battent de façon incessante pour défendre leur Harem de femelles. Seul les plus agés (plus lourd et costaux) parviennent à le protéger. Exemple inverse: celui des lycaon d'Afrique (sorte de loup) qui chassent en groupe les zébres et les antilopes. Les parents mangent sur place et viennent régurgiter leur nourriture aux petits.

2.1.3 Le comportement social des primates.-

Les primates sont les animaux qui se rapprochent le plus de l'homme, c'est pourquoi ils ont fait l'objet d'études particulière dans le but de mieux comprendre les structures sociales primitives des primates pré-humains.

Les sociétés les plus large sont celles des babouins qui peuvent comprendre plusieurs centaines d'individus avec une structure sociale très hierarchisée et clanique multimâles ou unimâle selon les sous espèces.

Les espèces les plus proches de l'homme (gibbons, orangs-outans, gorilles, chimpanzés) ont des comportements très dissemblables.

– Les gibbons vivent en couples monogames.
– Les orangs-outans vivent en solitaires.
– Les gorilles vivent en petites troupes serrés conduites par un vieux mâle au dos grisonnant.
– Les chimpanzés forment des troupes nombreuses dont la continuité est assuré par les mâles.

Elles possédent des «cultures» locales d'exploitation des ressources naturelles. La divergence des pratiques alimentaires entre les populations de cette espèce suggère que l'acquisition culturelle d'une connaissance du milieu est indispensable.
Il n'existe pas de donnés brutes en biologie du comportement. Dans les années 1960, les naturalistes désignèrent du nom de « biologie des populations » une science à venir qui serait la synthése des trois autres disciplines consacrés aux populations naturelles: éthologie ( science du comportement), théorie synthétique du comportement (basée sur la génétique des populations) et dynamique des populations ( aspects démographiques de l'écologie). La sociobiologie prétendra être cette synthése.

2.2.- L'éthologie.

Origine: fondée dans les années 30 par Karl von Frish, Konrad Lorenz et Niko Timbergen. Elle reflète une approche scientifique au comportement animale.

Au XIX ème siècle existait l'idée de « l'instinct ». L'animal selon les scientifiques, répondait mécaniquement aux stimulis externes. L'éthologie va conserver cette dimension d'instinct en lui donnant un sens. L'être n'est pas le jouet de stimulis externes, mais il utilise l'information de manière adaptée.
L'exemple le plus probant est celui donné par Tinberg est de ses épinoches d'Ecosse (petits poissons vivant dans les ruisseaux). Il montre que l'instinct est organisé de manière hierarchique. Le comportement est constitué d'étapes successives composés de séquences d'actes élémentaires. Un animal répondra differemment à un même stimulus selon son état motivationnel.
Lorenz compare le comportement animal à un organe: il possède une phylogenèse (une histoire évolutive), une ontogenèse (un développement) et une fonction: assurer la pérennité de l'espèce. Chaque instinct est donc spécifique (caractéristique d'une espèce) et inné: il ne peut être apprit par essais et erreurs. A cela se rajoute le phénomène d'empreinte, il y a donc des comportements programmés pour être apprit.

Cette notion d'instinct présenté par Lorenz va finir par être rejetée par les observations et les chercheurs vont orienter leurs recherches dans deux directions:
– Le rôle de l'experience individuelle dans la «cognition».
– Les autres biologistes de terrains se feront sociobiologistes, ils voient des «stratégies alternatives» sélectionnées au cours de l'évolution et répondant de façons adaptées aux aléas du mileu naturel.

Les éthologistes sont donc divisés entre ceux :
– qui s'interessent au comportement global d'un individu et à son ontogenèse.
– Et ceux qui éclatent le sujet d'une action en des comportements élémentaires, dont ils envisagent l'évolution à l'échelle de la durée de l'espèce. (ils sont darwinistes).


2.3.- La théorie synthétique de l'évolution.

Au début le terme évolution, emprunté aux conceptions des premiers naturalistes sur l'origine de l'embryon puis a eu au XIX ème siècle le sens de développement. Mise en avant par Herbert Spencer, auteur d'une sociologie évolutionniste dans la ligné de l'idéologie positiviste se disant darwiniste (en fait il déforme les idées de l'auteur en se les appropriant). Weldon et Pearson vont modifier cette vision des choses. Les différences adaptatives insensibles à l'échelle d'une population dans son ensemble le sujet de l'évolution. A cela ce rajoute la génétique qui apparaît dans le courant des années 1900-1930. La transmission héréditaire se fait par l'intermédiaire des génes et des allèles, à chaque génération les allèles sont brassés en de multiples combinaisons nommés, génotypes. Elles reproduisent dans la population les mêmes formes de variabilité apparente ou phénotypes. Un individu va mélanger les allèles de son père et de sa mer, c'est ce qui fait qu'il est différents. Par la suite ce même individu va reproduire des fréquences semblables de génotypes, c'est le polymorphisme.

Dans les années 1940 les biologistes Dobzhansky, Huxley, Mayr et Simpson réactualisent les idées de Darwin baptiser « théorie synthétique de l'évolution ». Basé sur la selection à l'echelle de la génération et sur une base génétique concréte, non plus mutationiste, mais dans le sens de la variabilité.

Les emprunts de la sociobiologie sont d'ordre conceptuels. Fondés sur les analogies entre espèce, plutôt qu'homologue. Car insistant sur le contenu adaptatif des comportements. Le nouveau paradigme admet que, dans les espèces sociales, elles dépendent aussi des actes coopératifs effectués par des individus pas ou peu reproducteurs.

2.4.- La dynamique des populations.

La croissance d'une population naturelle dépend de deux paramètres:

– Le taux d'accroissement (ou coefficient r) exprime la population à s'accroître.
– La capacité de charge du milieu (ou coefficient K). Il fixe la limite supérieure de l'effectif.
Produire des descendants ou préserver les individus qui existent sont deux manières de se perpétuer. Dans les années 1960, R. Mac Arthur et E.O Wilson nommèrent ces deux types extrêmes d'espèces « stratéges r » et « stratége K ». Les stratéges r misent sur la pullulation, abandonnant le contrôle de leurs effectifs aux mécanismes malthusiens. Les stratéges K limitent la surcharge de leur niche écologique. Le biologiste V.C Wynne Edwards a étudié l'incidence de la vie sociale sur la mise en place de procédures de contrôle des effectifs chez le lagopède d'Ecosse. Il oppose les comportement altruistes et égoïste des espèces selon qu'elles développent des selections individuelles ou de groupes. A cela peut être rajouté la selection parentèle dans le cas d'un altruiste qui favoriserait son altruisme aux apparentés.

2.5.- l'évolutionnisme social.

Cette logique est indépendante, est doit être considérée pour elle même. Car «altruisme» et « égoïsme » apparaissent dès la fin du XIX ème siècle dans les discours biologiques sur l'ordre social.
C'est durant la période 1870-1910 de turbulence sociale que l'on commence à discuter l'existence de lois naturelles de l'égalitarisme ou de l'individualisme. Ex: Ernst Haekel qui défend l'idée de la selection naturelle rendant impossible la lutte socialiste impossible. D'autres ont fait de même tel que Felix Le Dantec physiologiste avec la bande à Bonnot. A l'inverse l'anarchiste Pierre Kropotokine défend la défense mutuelle entre les animaux appartenant à la même espèce. La pensé la plus cohérente est celle d'Herbert Spencer, il exprime ses idées sur la pérénnité de l'institution sociale dans sa Morale évolutionniste. Biologie et société obéissent aux mêmes lois de la matière et de la force, qui rendent instable l'homogène et stabilisent l'hétérogène. Si l'égoïsme est premier, il ne peut, dans la société, acquérir son réel achèvement que par le détour de l'acte coopératif. Elle partage avec Wilson la « morale du gène ». Chez l'homme les choix sont prospectifs et révélent les causes prochaines, et dans la nature, les choix résultent de l'action passée de la selection naturelle et révélent des causes dites « ultimes ». La sociobiologie substituera à l'arithmétique qui existait auparavant un bilan des coûts et bénéfices des stratégies comportementales. Altruisme et égoïsme vont s'incarner dans les gènes. Des gènes déterminants qui vont finir par prendre le pas sur le social du point de vue sociobiologique. Les extrapolations à partir de ce constat seront diverses, ainsi que les dérives.

III.Sociobiologie et société

3.1.- La sociobiologie de l'homme.

Elle est exclusivement représenté par Wilson qui voulait établir le « principe de la laisse » selon lequel les gènes « tiennent la culture en laisse ». Défendant deux théories successives:

– Une qu'il développe dans l'éssai On Human Nature très dépendante de la selection de parentèle. C'est le modèle du népotisme (1975). Dans lequel il marque le déterminisme génétique dans le comportement humain dans le cadre culturel ex: il établi une parenté de l'abscence de l'inceste chez les hommes avec les chimpanzés. Il extrapole. Ce qui est vivement critiqué par ailleurs.

– Et en 1981 il publie un livre avec Lumsden. Est un ouvrage mathématique recouvrant d'un flot d'équations des modèles de génétique des populations. Il essaye de modifier sensiblement son tire en développant la notion de « culturgènes ». Selon lui, il y a selection: des caractères d'origine culturelle deviendront innés par assimilation génétique. Wilson et Lumsden énoncent une « loi de mille ans » donnant la vitesse d'assimilation génétique.

Mais dans les deux cas il manque son but. Cela marque la fin de la sociobiologie humaine, tout du moins jusqu'à Dawkins.

3.2.- Le pouvoir et la science.

La recherche des formes adaptatives idéales la conduit à définir des stratégies types adoptées à un moment donné par tous les membres d'une espèce. Cette vision du monde conduira au sexisme. La définition de stratégies typiques des des mâles et des femelles se greffe sur une opposition jugée naturelle des rôles sexuels.

3.2.1.Comment expliquer l'émergence de la sociobiologie?

Elle peut s'expliquer par la compétition entre chercheurs au sein de l'insitution scientifique. Dans un domaine où nul consensus n'est possible, une théorie ayant un degré de plausibilité important va être tenté pour s'imposer d'avoir recours aux suffrages de la demande sociale. C'est ce que fit Wilson en surfant sur la vague pendant prés de vingt ans grace au dénominateur commun de l'égoïsme, et donna à sa théorie une dimension que ses prédécesseurs n'avaient pu atteindre.

3.2.2.Le débat sur l'hérédité aux Etats-Unis.

L'Amérique des années 1970 vivait dans un climat de désillusion à l'égard de toutes formes d'émancipation, notamment contre l'émancipation des femmes et de l'intégration scolaire des Noirs. On bloqua ces processus d'émancipation employant des arguments scientifiques plus ou moins douteuses défendu par William Shockley et Cyril Burt.

Le livre de Wilson vient à point nommé pour un courant héréditariste qui s'éssouflait. Ce qui fut une caisse de résonance politico-sociale importante, mais avec de lourdes conséquences. Sur le plan politique: on justifie des massacres au Bangladesh et on dénonce les émeutes des quartiers d'immigration indo-antillaise en se servant de cette nouvelle « science ». Le danger idéologie guette. C'est le contrecoup du succés de Wilson et de son « égoïsme ».

3.2.3. France: la sociobiologie de la nouvelle droite.

Dans les années 1979-80 Une nouvelle droite renonçant aux valeurs traditionnelles de la France catholique s'appuie sur la sociobiologie. L'objectif étant de créer un corps de doctrine en prise sur l'esprit du temps et crédible auprès des principales structures engagés et des technostructures. Ce parti reprenait les idées héréditaristes d'outre atlantique et suscitant des organes de reflexion comme GRECE ou Club de l'horloge. Alain Benoist tenant la vedette dans les colonnes du Figaro-Magazine! Il existe aussi une forme de sociobiologisme républicain défendu par Giscard et Mitterrand. Les scientifiques finirent (un peu tardivement à mon goût) par intervenir et à prévenir les population de la « mystification sur la portée des connaissances scientifiques actuelles » . Finalement le débat engagé par la nouvelle droite s'est terminé par son echec. Mais elle pourrait renaître sous d'autre forme. Le récent débat provoqué par Sarkozy sur le caractère héréditaire du géne du crime la démontré.

3.3- Darwinisme social, eugénisme et sociobiologisme.

3.3.1 Le darwinisme social.

L'idée que « l'ordre de la nature » est le reflet de « l'ordre social » est aussi vieille que le naturalisme. Et dans cette hierarchie bien évidemment, l'homme était placé par la nature au sommet de la création. Au milieu du XIX ème siècle l'on s'interesse plus à la lutte et à la selection au sein d'une espèce avec la théorie émise par Darwin. Ses études viennent à point nommé en corrélation avec une période la lutte des classes. Dans ce contexte, chacun tente de mettre en avant la partie de la théorie qui l'interesse. On aura ainsi l'émergence des idées naturalistes, qui bien qu'éloigner de Darwin seront effectives. L'on voit ainsi le rôle positif de la selection naturelle dans la société. Cette idéologie essentiellement bourgeoise sera appellée « darwinisme social ».

3.3.2. L'eugénisme.

Cette idéologie est de même nature mais opposée à la précédente. Elle considére la selection naturelle comme néfaste à la société. Elle partage avec le darwinisme social, cette idée de l'hérédité. En fait les classes populaires par leur forte natalité menacerait les classes les plus aisés. On peut aussi lier des tares à des origines géographiques comme se fut le cas dans l'Immigration Act (voté en 1924) ou dans l'Allemagne nazi.

3.3.3. La pensé typologique.

Pensé écoulant du darwinisme social et de l'eugénisme, elle a conduit à la vision raciste que l'on connaît actuellement. On classe les individus par type de telle façon que l'on considère que chaque individu exprime du point de vu génétique à lui seul, le type spécifique. Hors ce n'est pas le cas, la variabilité génétique au sein d'une population est considérable et n'oublions pas que le sujet de l'évolution est la population qui est génétiquement polymorphe, de plus le substrat génétique est pratiquement le même pour tout les hommes. Cependant il ne faut assimiler ce courant à la sociobiologie présenté par Wilson, c'est d'ailleurs pourquoi l'on peut parler de deux sociobiologies. Toutefois la dialectique altruisme égoïsme ainsi que la pensé typologique ont suscités des illusions communes sur la nature humaine.

3.4.- Théories biologiques et naturalisme social.

Il n'existe pas deux sphères de l'esprit entre science et idéologie, l'une rationnelle et l'autre subjective. Car les savoirs scientifiques sont le produit des hommes qui se les approprient en fonction de la situation, et s'engage dans l'histoire social.

– Au milieu du XIX ème siècle la découverte du fait évolutif engage un débat sur le sens du progrés humain. On va chercher dans ces théories des justifications à la selection et au désir de la bourgeoisie de laissé libre cour à la concurrence.
– Le début du XX ème siècle voit apparaître la génétique, on tente d'appliquer les méthodes selectives à l'homme pour éviter la survie des inadaptés permis par la médecine.
– Le milieu du XX ème siècle voit le développement de l'idée que l'intelligence serait héréditaire. Il faut savoir que nous sommes à la fin d'un cycle et que les études se démocratisent. On a aussi le message sur la différence des sexes (à l'heure de l'émancipation des femmes).

Il faut toutefois savoir que des scientifiques ont aussi leur part de responsabilité dans tout cela. Par exemple, à la base le principe des allocations familiales avait pour but dans l'esprit des eugénistes, favoriser la natalité des classes aisés. Ce qui « heureusement » ne fut pas le cas. « Les plans les plus méticuleux ne resistent pas aux errements de l'histoire » nous fait remarquer l'auteur.

Tout ceci concerne les théories biologiques et le naturalisme social. Pour la sociobiologie ce fut différent, car elle est apparue comme science avant d'être une idéologie. Même si on la présenté comme telle. C'était nouveau, et on a voulu s'en servir dans des joutes partisanes. Le sociobiologisme et mort, mais il n'est pas impossible que l'idéologie naturaliste réapparaisse sous d'autre formes.

Après la théorie voici la pratique. Un exemple d'application de la théorie en sociobiologie à l'étude de cas. Ici, c'est la neurothéologie. Discipline qui étudie les relations qui peuvent exister entre le fonctionnement de notre cerveau et la spiritualité, dans ce cas au travers de l'état de méditation et plus précisément de transcendance de l'esprit.

Partie n°2: exemple pratique: Andrew NEWBERG, Eugène d'AQUILI, Vince RAUSE, Pourquoi « Dieu » ne disparaîtra pas Quand la science explique la religion.

I. Photographier Dieu?

Robert est un bouddhiste dévot et pratiquant qui accompli la méditation tibétaine. Les chercheurs Andrew et Eugene sont intéressés par le point culminant l'apogé de cette transcendance. Ils cherchent à la mesurer sur des bases objectives et mesurables. Les experiences transcendantales à leur apogée sont detectées au moyen de plusieurs instruments de différentes natures qui enregistrent simultanément des mesures variées. Déterminant notamment des changements spécifiques du flux sanguin du cerveau, de l'activité electrique du cerveau et des réactions physiques comme la pression sanguine et le rythme cardiaque.
Dans l'experience de Robert on essaye de mesurer l'intensité de cette transcendance à l'aide d'une caméra TEMP . Celle-ci detecte les émissions radioactives, notamment dans ce cas précis celles émises par l'injection faite au moment dit de cette apogé. Ces scanographies font apparaîtres les flux sanguins dans le cerveau. Celles-ci font apparaître une activité inhabituelle du cortex pariétal supérieur arrière qui permet à l'individu de s'orienter dans l'espace. L'experience indique une brusque réduction des niveaux d'activité de cette partie du cerveau alors qu'habituellement elle ne l'est jamais. Que peut on en déduire? L'auteur prétend qu'en l'absence d'information en provenance des sens cette aire pariétale ne trouverai aucune limite. La distinction entre le soi est le monde extérieur disparaîtrait, d'ou la sensation d'infini est de ne plus faire qu'un avec le « tout », c'est à dire le monde qui l'entoure. Cette perception serait ressentie comme réelle. On peut trouver trace de ce phénomène d'unification dans le culte Hindou par exemple l'appelant Upanishads. Par la suite on a répété l'expérience avec des moniales fransicaines en prière, on obtint des resultats semblables. Prouvant ainsi de façon tangible que l'expérience mystique existe sur le plan biologique, sur le plan de l'observation et sur le plan scientifique. Selon les auteurs, l'expérience mystique est tissé intimement dans la biologie humaine. La problèmatique énoncée par cet ouvrage est le suivant: comment le cerveau nous dit-il ce qui est réel?

II. La mécanique cérébrale.

L'étude cité précedemment nous améne à nous rapprocher les fonctionalités du cerveau notamment celles qui nous permettent de naviguer dans l'espace qui nous entoure. En prenant comme exemple l'expérience d'un robot dans les années 80 qui devait se mouvoir à travers une piéce pour ouvrir une porte. Celui ci le faisait lentement, très lentement, et le moindre changement perturbait sa course, car pour lui tout changement signifiait un changement total de la réalité. Une réalité neuve qui fallait sonder à 0. Aujourd'hui même avec toute notre technologie, nous sommes incapable de concevoir des systèmes d'intelligence artificielle capable de créer un rendu de la réalité spatial aussi régulier et fluide que celui produit par le cerveau. Cela prouve bien la complexité du rendu spatial que sait faire n'importe quelle créature vivante constamment. Pourquoi? Car concrétement notre survie dépend de ces capacités.

Explication neurobiologique:

Comment se fait t'il qu'un ordinateur soit incapable d'interpréter ce que nous arrivons à faire avec la plus grande simplicité? Car nos réseaux neuraux qui interprétent les informations sensorielles reçues n'ont pas été conçus logiquement et de façon rationnelle par des ingénieurs. Ces réseaux ont été assemblés depuis la base par des millions d'années d'empirisme évolutionniste. Avec un modèle valable pour chaque cerveau vivant quel que soit son niveau de sophistication neurologique. L'unité fondamentale sur laquelle s'appuie le cerveau pour réaliser ses fonctions- la cellule nerveuse- est très semblable. L'énorme distance neurologique qui sépare le cerveau humain et le système nerveux d'un ver, est principalement de l'ordre de la complexité. Le résultat de cette complexité a été de fournir aux organismes la capacité de percevoir leur environnement et de réagir à celui-ci le plus éfficacement possible. Le cerveau humain serait le summum de cette complexité. L'architecture de son cerveau serait de même à la base de toute notre civilisation, si ce n'est peu dire.
Le cerveau humain pése 1,6 kilogramme en moyenne (pour un volume de 1400 cm3). Chacune de ces structure a une fonction spécialisé. Mais chacune aussi collabore avec le reste du cerveau dans son ensemble par des chemins complexes et élaborés, lui assurant de pouvoir orienter et interpréter le flot d'informations qui inonde les circuits neuraux du corps.

2.1.La structure cérébrale

Le cortex cérébral Appellé aussi néo-cortex, car c'est la partie du cerveau qui a évolué en dernier, c'est cette partie du cerveau qui différencie les hommes des animaux de façon si décisive. Le cortex est relié au corps par des structures « subcorticales » plus primitives qui controlent les systèmes fondamentaux de maintien de la vie, l'activité des hormones et des émotions primaires. Les structures subcorticales relient le cortex au reste du corps. Le cortex est divisé en deux hémisphères (droite et gauche, le gauche étant plus analytique et le droit plus intuitif) divisé eux même en quatre grosses structures nommées lobes. Chacun des hémisphères ayant un rôle spécifique à jouer dans les fonctions du corps et de l'esprit. Les deux hémisphères sont interconnectés et fonctionnent en accord, ce qui est permis par des réseaux de fibres nerveuses de liaisons, mais ceux-ci ne se transmettent pas de pensé, uniquement des nuances. On peut donc considérer les deux hémisphères du cerveau comme deux conscience différentes chez un individu. L'importance de la collaboration des deux hémisphère à la fois pour comprendre grace aux capacités de l'hémisphères gauche du cerveau et sentir les choses par l'intermédiaire du droit.

2.1.1. Le cortex cérébrale.

En ce qui concerne le trajet d'un signal exterieur dans notre cerveau, l'on peut dire tout d'abord que le premier niveau de traitement sensoriel se fait dans les aires receptrices primaires dédiées à chacun des cinq systèmes sensoriels. Transformant les informations brutes en perceptions préliminaires grossières. Celle-ci se rendent dans les aires receptrices secondaires ou l'information est encore plus raffinée, puis l'information passe aux aires associatives. Ces aires rassemblent ou associent les informations en provenance de diverses parties du cerveau.

III. L'architecture cérébrale

Dieu ne peut exister en tant que concept, et en tant que réalité ailleurs que dans notre esprit, en passant par les circuits neuraux du cerveau. Ce qui ne réfute bien entendu en rien sa réalité.

Le cerveau est l'organe de l'être humain le plus difficile à comprendre, le plus complexe. Comprendre un temps soit peu sa mécanique, c'est comprendre les tréfonds de l'âme humaine. C'est pourquoi il est indispensable d'en connaître les bases de son architecture en rapport avec notre étude. On compte dans celle-ci: les systèmes nerveux sympathique et parasympathique responsables de l'excitation et de la tranquilisation. On soupçonne ainsi le système nerveux autonome de jouer un rôle fondamental dans l'expérience religieux, au travers d'états extrêmes des différentes catégories comme l'hypertranquilité, l'hyperstimulation, l'hypertranquilité avec poussé d'excitation et inversément. Dans la seconde catégorie des structures du cerveau, il y a celles qui ont pour rôle de réguler ces émotions. Les plus importante sont l'hypothalamus, l'amygdal et l'hyppocampe. A cela, il faut rajouter les aires qui jouent un rôle d'analyse et de synthése des informations sensoriels ou cognitives qu'elles reçoivent du monde exterieur, et qui donnent la cohérence au monde que l'on perçoit . C'est ce que les auteurs appellent les opérateurs cognitifs. Parmi ces derniers, les auteurs insistent sur les 6 principaux, il m'a semblé utile de vous les présenter.
-L'opérateur holistique: Permet de voir le monde comme un tout.
-L'opérateur d'abstraction: former des concepts généraux à partir de perceptions de faits séparés.
-L'opérateur causal: Permet à l'esprit d'interpréter toute la réalité sous forme d'une séquence de causes et d'effets spécifiques.
-L'opérateur binaire: Il fourni à l'esprit un outils pour organiser la réalité et nous permettre de nous déplacer au sein du monde physique.
-L'opérateur existentiel: Opérateur qui nous donne la sensation que ce que le cerveau nous fait voir est réel.
-L'opérateur à valeur émotionnelle: Permet d'attribuer une valence émotionnelle à tous les éléments de la perception et de la cognition.

IV.Fabriquer les mythes.

On peut faire remonter les comportements religieux (protoreligieux devrait-on dire) à l'homme du néandertale, soit prés de 200 000 ans avant notre ére. Ceux ci sont datés de la même époque que les traces les plus anciennes d'une culture humaine. Il apparaît donc que des lors que les hominidés ont commencés à se comporter comme des êtres humain, ils se sont étonnés des mystères de l'existence et à les craindre; ils ont trouvés la solution de ces mystères au travers des mythes. Le terme mythe avant de désigner ce qui est imaginaire, comme on le comprend dans le sens commun, vient du grec mythos qui signifie « parole » exprimée avec une autorité profonde et indiscutée. En essence, toutes les religions sont fondés sur des mythes. Quels sont leur rôles d'un point de vu biologique et philosophique?
En fait si les mythes sont la, c'est pour nous consoler. Nous consoler de quoi? De la mort. Pour comprendre cela, il faut lier le mécanisme au système limbique. Celui des animaux est lié principalement aux stimulus, tandis que chez l'humain, la présence du cortex cérébral lui permet de penser à l'abstrait. On peut dire que les structures corticales sont liées au système limbique, ce qui leur permet d'anticiper et de provoquer des réactions même en l'absence effective de stimulus. On peut dire que ce système est lié aux operateurs cognitifs qui donnent du sens à la réalité. Dans le même sens on peut penser qu'il existe un impératif cognitif qui fait que l'esprit doit donner du sens aux choses. Confrontés à la mort, ces opérateurs ont du faire leur travail. Leurs réponses furent la création de mythes. Ainsi leurs structures et simple et peuvent se réduire à un schéma cohérent: identifier une inquiétude existentielle cruciale, formuler cela en une paire d'opposés incompatibles, puis trouver une solution qui soulage l'anxiété. La réponse du mythe provoque une réaction de l'hypotalamus qui va soulager cette conscience. Mais des questions se posent. Comment ces mythes ont ils eu une résonnance au niveau collectif? Comment se fait il qu'ils aient des racines communes de part leurs structures? Sont-ils universels?

V.Rituel.

On désigne par rituel l'ensemble des gest, symboles, prières formant l'ensemble des cérémonies d'une religion. Mais, l'auteur montre qu'un rituel, sans être religieux à attrait à des phénomènes de groupes. Il dénote une appartenance à un groupe, et renforce de tout point de vu la cohésion social au sein de ce dernier. On a longtemps ignoré les fondements biologiques de ces comportements rituels qui comportent des similitudes avec ceux des animaux. Cependant celui ci se complexifi en en fonction de leur complexité neurologique. Ainsi les hommes doivent donner un sens, une histoire au rituel, pour répondre à des besoins culturels spécifiques.
Du point de vu neurobiologique, le rituel humain a deux principales caractéristiques, il produit des épanchements émotionnels, et en second lieu, il a pour resultat des états unitaires transcendant. Cela, serait l'effet d'un comportement ritualisé rythmique sur l'hypothalamus et le système nerveux autonome et, pour finir, sur le reste du cerveau. De plus, l'expérience unitaire produite par des actes rituels, est presque toujours accompagnée d'états émotionnels forts qui sont eux-mêmes le resultat de comportement rythmiques. Finalement, l'on peut dire que le rituel humain pour être éfficace dans la mise en oeuvre de toutes les parties du cerveau et du corps, qu'il doit faire fusionner les comportements et les idées. Le lien mythe-rituel s'établi dans le fait que le rituel est interprété comme une expérience personnelle de la proximité du divin. Et que les mythes pronnent cette unification au divin ce retour à l 'état originel.
Aprés avoir décrit la notion de mythe et de rituel, l'on peut se demander pourquoi, éprouvons nous se besoin de vivre nos mythes (au travers du rituel)? Pour y répondre, il est nécessaire tout d'abord de parler de l'importance de l'aire prémotrice (appellée aussi cortex préfrontal) qui focalisent l'attention, produit un sentiment de volonté, et intervient en médiatrice dans les émotions. C'est le rôle régulateur. En fait les rituels mettent en scéne les mythe de façon rythmique et répétitif. Ce qui a pour conséquence d'actionner le système limbique cité précédement donnant une sensation de bien être et non être.

VI. Mysticisme.

On décrit généralement le mysticisme comme étant un obscurantisme, plus ou moins religieux. Ce qui est faux. En fait celui-ci décrit l'union de l'homme à Dieu ou si l'on veux à l'absolu. Il résulte du détachement de soi et du continuum avec tout ce qui nous entoure. Il n'est pas non plus la conséquence d'un état psychotique, dont il se différencie par la santé et le bien être psychologique des personnes ayant vécu des expériences mystiques. Par contre le système neurologique y joue un rôle déterminant. Reposant sur un comportement rythmique conduisant à des états unitaires en provoquant le blocage du flux neural vers l'aire d'orientation. Il en résulte que dans notre vie quotidienne, nous pouvons vivre nous aussi parfois, à notre échelle vivre des expériences mystiques. Des que nous associons, rythme, rituel et bien-être nous actionnons ainsi notre hippocampe... Les mystiques quant à eux, pour atteindre cet état unitaire utilisent deux types de méditations: les approches passives, dans lesquelles l'intention et de débarasser l'esprit de toute pensée consciente; et actives, dans lesquelles le but est de focaliser l'esprit sur un objet d'attention. Les deux méthodes se valent et aboutissent au même résultat, même si l'interprétation qui en est faite à posteriori peut être différente selon les confession religieuses.
Une autre question se pose au niveau neurobiologique au sujet de ces expériences:
Pourquoi le cerveau humain, qui a évolué pour le besoin pragmatique de nous aider à survivre, possède-t-il un talent en apparence si peu réaliste? En fait cette question doit se poser en terme d'évolution. Il est probable qu'en fait ce talent soit issu d'une autre propriété fondamental du cerveau, dont la fonction devait à l'origine être autre pour se complexifier par la suite. Pour les auteurs, il semble que le mécanisme neurologique de transcendance pourrait s'être développé à partir du circuit neural qui a évolué pour l'accouplement et l'expérience sexuelle. Mais depuis cette partie du cerveau aurait acquise une autonomie par rapport à ses fonctions de base.

VII.Les origines de la religion.

Les auteurs défendent becs et ongles les avantages qu'induirait la religion. Des avantages physiques, psychologiques et sociaux qui auraient donnés aux humains portés à la religion un avantage significatif dans la lutte pour la survie. De plus les auteurs s'opposent aux matérialistes rationnels pour qui les origines de la religion serait issu de la peur de l'homme face à l'imminence la mort. Selon eux, les raisons seraient du à des facteurs neurologiques. L'expérience mystique serait à la base de la religiosité, avant même la crainte de la mort.
On en conclu après ces chapitres que les mystiques auraient aperçu une « réalité ultime » divine.

VIII. Plus réel que réel.

Les mystiques ne sont pas nécessairement victimes d'illusions, mais leurs expériences sont fondées sur des fonctionnements observables du cerveau. Ils rapportent donc des événements neurobiologiques authentiques. Sur cette base une question se pose:
la spiritualité peut elle être réduite à une course précipitée et fugace d'impulsion et d'éclaires électrochimiques le long des circuits neuraux du cerveau? Oui. Mais peut on dire alors qu'il ne s'agit que d'un fantasme? Non. La science ne peut ni affirmer ni infirmer l'existence de Dieu bien évidemment, cependant il est important de s'intérésser aux mécanismes qui que le cerveau nous dit que quelque chose est réel.
Il existe deux types de réalités, bien différentes et opposés. La réalité dite matérielle, et la réalité spirituelle. Autrement dit, soit le monde externe et objectif, soit notre prise de conscience de ce monde et le sentiment de soi doivent constituer la réalité réel. La première est une croyance défendu par la science, la seconde par les mystique. Hors les deux se valent. Pourquoi? Car rien ne dit que ce que notre cerveau perçoit est réel, dans un sens comme dans l'autre. Les auteurs forme même l'hypothèse que la réalité spirituel serait cette réalité ultime, et qu'elle se déploierait au travers de la conscience de soi et l'état unitaire avec tout. La conscience de soi serait lui même issu du processus de réification permis par les opérateurs cognitifs et construit progressivement au cours des âges. Les auteurs ne pouvant donner une définition concrétement scientifique du réel s'en référent aux philosophes stoïciens, allemands moderne, et phénomènologues qui la décrivent comme phantasia catalyptica, Anweisenheit ou intentionnalité.Ce qui signifie que ce qui est réel est ressenti comme plus réel que ce qui ne l'est pas. Cette réalité serait contenu dans l'expérience mystique selon les auteurs, elle serait contenu dans un état de pure conscience de soi qui voit au dela des limites.

IX. Pourquoi Dieu ne disparaîtra pas?

La dernière partie plus que toute les autres tente de démontrer la réalité de ces expériences mystiques, cette union unitaire avec Dieu. Ils pronent l'interspiritualité, pour la recherche d'un monde meilleur vers la réalité ultime! La réalité perçu par la science serait donc métaphorique par rapport aux monde des idées beaucoup subtil et prenant.


Conclusion:

A une sociobiologie sulfureuse s'est substituée au fil des ans une behavioural ecology . Reprenant l'essentiel de l'héritage zoologique. Il est désormais acquis que les individus d'une même espéce animale, loin d'être des mécaniques instinctives, ont des comportements variables; que l'évolution de la communication dépend du bénéfice reproductif qu'elle apporte; que les membres de beaucoup d'espèces peuvent distinguer leurs apparentés de leur autres congénères. La behavioural ecology dispose désormais d'un outil conceptuel adapté à l'étude de la biodiversité, pouvant interpréter en termes adaptatifs des différences entre espèces qui passaient jusqu'alors fantaisie de la nature. En contrepoint, « la sociobiologie de l'homme » après une courte carrière et scandaleuse qui plus est, a disparu en laissant derrière elle le sentiment amer d'avoir tenté de justifier scientifiquement les inégalités sociales. Fallait il passer par tant d'errements? Tout en souhaitant que la behaviour ecology ait beaucoup à nous apprendre sur la diversité biologique, il faut rappeler un point faible de l'écologie évolutive. C'est la tendance à tout expliquer par une nécessité adaptative. Nécessité qu'il faudra dépasser dans l'avenir selon M. Veuille.
A cette sociobiologie théorique, j'ai tenté d'associer la pratique, avec l'ouvrage (pseudo) collectif de Andrew Newberg, Eugene d'Aquili et Vince Rause, Pourquoi Dieu ne disparaîtra jamais? Quand la science explique la religion. Au travers d'une nouvelle discipline expérimenté: la neurothéologie, qui tente d'expliquer la religion par la relation qu'il peux exister entre la spiritualité et le fonctionnement neurologique de notre cerveau. Que constatons nous concrétement? Qu'il y a beaucoup d'observation, mais beaucoup de spéculation aussi. Bien sûr des relations entre le fonctionnement de notre cerveau et l'expérience mystique peuvent être établi. Mais les convictions des auteurs (tout comme dans l'ouvrage d'Axel Khan) prennent le dessus sur la réalité objective des faits. Voila l'erreur! Ainsi l'angle d'interprétation original d'un neurothéologien donne une nouvelle vision de la religion, de nouveaux concepts utilisables tant en histoire qu'en anthropologie. Cependant, ces matériaux sont encore en cours de formation. De plus ces sciences doivent tenir compte des acquis des autres disciplines pour être crédible. En ce qui concerne la sociobiologie en général, je ne ferai pas le même constat par procés d'intention, car je n'ai pas la connaissance de l'intégralité des recherches faites à ce sujet. Mais elle ne semble pas encore être en mesure de s'intégrer dans les sciences de l'homme, bien qu'elle est acquit un très bon statu dans le monde anglo-saxon ou elle a gagné ses galons. Ce fameux béhaviorisme doit encore trouver ses repères dans notre pays, avant de pouvoir s'épanouir. Cela ne se fera pas avant quelques années, et encore sous le prisme du regard du chercheur français, elle ne se ressemblera probablement plus à ce moment.



Partie n°3, Critiques:


1-Ma position face à la notion d'évolution.

La notion d'évolution est un postulat qui sous tend tout ce qui vient d'être dit auparavant. Hors, il se trouve que je ne suis pas tout à fait d'accord avec cette conception du temps bien complexe.
Prenons un peu de recul, et tenons une reflexion au vu de ce que l'on a apprit précédemment.

Le postulat pour parler d’évolution, c’est que le temps soit linéaire et unifié. Hors rien de moins vrai, d'ailleurs le transformisme est le seul évolutionisme acceptable (par défaut, par dépit?) scientifiquement. La réalité c’est que ce dernier est saccadé infiniment avant d’être linéaire. Il est composé d’une infinité de point en un instant précis. « Ainsi le temps présent passe puisqu'il n'est jamais strictement le même, mais ne passe pas puisque en définitive on ne quitte un instant présent que pour en retrouver un autre. On imbrique de cette façon contradictoirement la permanence et le changement alors qu'en fin de compte on pourrait dire que c'est la réalité tout entière qui passe et non le temps. »

Il en ressort que la continuité du temps que nous instaurons dans la durée, n’est qu’une illusion forgée dans notre esprit. Techniquement, elle n’existe pas. C’est d’ailleurs à ce type de difficultés qu’ont été confrontés les scientifiques dans le domaine de la robotique. En prenant comme exemple l'expérience d'un robot dans les années 80 qui devait se mouvoir à travers une piéce pour ouvrir une porte. Celui ci le faisait lentement, très lentement, et le moindre changement perturbait sa course, car pour lui tout changement signifiait un changement total de la réalité. Une réalité neuve qui fallait sonder à 0. Aujourd'hui même avec toute notre technologie, nous sommes incapables de concevoir des systèmes d'intelligences artificielles capables de créer un rendu de la réalité spatial aussi régulier et fluide que celui produit par le cerveau. (Cf citation Bernard Werber dans Raisonnable et Humain…)
La clef de compréhension de tout cela c’est notre cerveau, qui construit sa propre image de la réalité. En faite nous n’évoluons pas, nous « transcendons » la réalité grâce à nos capacités cognitives qui lissent les aspects extérieurs du monde pour nous les rendre préhensibles. (Tout le reste n’est qu’interprétation) Transcendance dans le sens passer au travers . L'esprit assurant une certaine continuité, ce qui sollicite plusieurs régions cérébrales, car nous n'avons pas un sens du temps comparable aux autres sens .Ce que tout être vivant peut faire, mais l’homme à la différence des animaux (qui ne vivent uniquement que dans le temps présent) à une construction plus complexe lui permettant d’ouvrir ses perspectives, de la découle l’émergence de la conscience et l’apparition de la culture si singulière à l’homme.
Il est clair que dans ces conditions. Parler d’évolution soit techniquement incohérent. C’est une complaisance que l’on accorde à nos sens, et à nos opérateurs cognitifs pour de diverses raisons pratiques, politiques, voir même religieuses. Mais les faits sont têtus. Point d’unité dans le temps si ce n’est que dans l’infini résonnance de l’instant présent. Ni tout à fait le même ni tout à fait différent. En physique on distingue d’ailleurs le cours du temps et la flèche du temps. « Le cours du temps désignant la succession des événements et la flèche du temps le devenir des choses c'est à dire leurs changements, transformations c'est donc une propriété des phénomènes temporels ». Mais rappelons que cela ne concerne que la matière inerte et que ces changements ne seraient applicables en fait qu’après avoir défini les propriétés émergente de la vie. Nous somme très loin du compte. J’en reviens donc au discours que j’énonce dans mon sujet.

2-La conséquence à en tirer: de nouveau matériaux mais toujours les mêmes principes.

Il en ressort que la discipline doit tenir compte de ces aspects conceptuels dans la représentation de cette « transcendance »! Que l'on considérait auparavant comme étant une évolution. Il est important de la modifier pour tenir compte de l'ensemble de la réalité du temps. En cela l'histoire est pleinement concernée. Pour développer ces nouveaux outils, il serait nécessaire de préciser encore plus les notions signalés auparavant, en favorisant les échanges interdisciplinaires. Mais la portée de ce travail pourrait s'avérer payant. Il semble toutefois que l'historien applique déjà ce principe (sans se l'être expliqué), car il est lié à la réalité des faits auquel se heurte ce dernier. Ainsi la notion de « phase » est souvent utiliser pour définir et caractériser une évolution. Mais jamais (je pense) cette notion n'a été évaluée et conceptualisée dans sa composante temporelle, ainsi que ce qu'elle pouvait représenter concrétement. Ainsi les structures historiques, mais pas seulement, sont toutes éssentiellement composées de ce que l'on pourrait comparer à du vide. Ce sont les structures du vide. C'est à dire ce qui fait qu'une chose et différente d'une autre sans que l'on puisse se l'expliquer, et qui donne une discontinuité entre deux réalités différentes, qui seront bien évidemment analysés de façon différente par l'historien. Je pourrai comparer se vide à un silence en musique. De la même façon que la musique est constituée de son et de blanc pour être harmonieuse, les structures de la connaissance sont constituées de temps plein et de temps vide qu'il faut respecter.
Il faut aussi que la prise en compte de cette réalité pourrait avoir des conséquences pratiques dans le monde universitaire et je rajoute qu'elle s'imbrique directement dans l'actualité. Par exemple, Doit on inculquer une connaissance généraliste à des étudiant qui arrivent à la faculté?
En fait cela ne reviendrai à ne leur apprendre qu'une phase de la connaissance, en leur donnant l'illusion de la continuité, ce qui en fin de compte conduirai à les appauvrir intelectuellement. Voir même à leur donner de fausses idées. Même si cela pourrait rassurer l'étudiant en manque de repères durant un certain temps. Dans le monde de la recherche, ce precepte utopiste s'avererait facheux et innéfficace, c'est d'ailleurs pourquoi le gouvernement ne proposera jamais ce type de plan de réforme dans certains milieux qui se doivent d'abord avant tout d'être pointu pour être productif, ce qui sous tend leur éfficacité. Mais nous tombons la dans l'excés inverse. Si les vides se doivent d'être respectés, il est aussi important voir même plus de respecter la cohérence de ces structures dans le sens ou ses matériaux sont vivant. Même un architecte d'aujourd'hui n'omettra pas de laisser respirer ses matériaux de construction sous peine que ses fondations ne s'éffondre.

3-La portée de la sociobiologie en histoire.

Cette discipline n'aura pas sa place en histoire tant qu'elle n'aura pas atteinte sa maturité conceptuelle et idéologique. Il faut qu'elle puisse tenir compte du fait social dans ses études et qu'elle lui donne toute son importance, en évitant de la subordonner systématiquement à des notions biologiques. De la toute la complexité... Les biologistes doivent se faire sociologues, et les sociologues connaître les bases de la biologies. Bien que la tentation des sirènes anglo-saxonnes soit forte, il me semble utile d'y résister, car le risque de dérives existent toujours. Et leur prise en compte institutionnelle pourrait avoir des conséquences désastreuses. De plus, sachant que les théories de la sociobiologie sont entre autre une adaptation des lois du marché sur le plan conceptuel, on peut penser qu'il pourrait exister une dérive libéral et une réapropriation idéologique au niveau institutionnelle, c'est la raison pour laquelle elle aurait eu tant de succés dans les pays anglos-saxons. Finalement on pourrait la considérer comme la continuité de l'idéologie positive, cependant dans un contexte historique morose ce coup-ci. Je dirai de celle-ci qu'elles sont négativistes! Mais dans ce cas précis, elle aura permis de mieux percevoir les limites qu'il peut exister entre les différentes disciplines. Les risques de dérives qu'il peut exister lorsque l'une des deux tente de prendre le dessus sur l'autre. Il faut donc se méfier du savoir mal géré. Il en ressort que la transdisciplinarité doit être au centre des futurs moteurs de la recherche scientifique. Le travail en groupe se doit aussi d'être promu. Plus encore, la question du but de « cette » recherche devra être nécessairement posé, de même que son sens. Est-il réellement utile d'aller trop loin, de tout savoir sur tout, même si ce n'est que pour de petites parcelles du savoir? Administrons nous pas le reméde en même temps que le poison ? C'est la grande question de nos sociétés modernes, et à laquelle il faudrait tenter de répondre, mais sans mépris.
Nous pouvons toutefois utiliser certaines considérations techniques emprunter à certaines de ses composantes pour donner quelques explications à des faits pratiques (ex: l'éthologie). Sans trop en abuser cependant. Toute extrapolation pourrait s'avérer facheuse dans le cadre d'une recherche bien précise.

4-La matière inerte, le bios, la pensé et l'humain : rapports, différences, changements?

Nous avons vu depuis ces trois fiches de lecture, l'agencement de différentes logiques, de différents champs disciplinaires, à différentes échelles spatiales. Nous avons d'abord commencé par les extrêmes: macros et micros. Nous avons ainsi réintérrogés les concepts fondamentaux qui forgent l'histoire de l'horloge cosmique, et par là, nous avons réinventés le concept temps! Un temps dominateur et enveloppant, sans échappatoire pour les hommes que nous sommes, mais tout autant inssaisissable. La s'arrête le territoire du physicien qui n'arrive à concevoir la réalité qu'à travers l'inerte du postulat quantifiable, qui bien que vérifiable, échappe au préhensible des simples mortels. Ici commence le territoire du biologiste, car de la matière inerte surgie on ne sait trop comment... la vie!
Si c'est bien le cas, premier point, les éléments sont liés.
Dans un second lieu, cette vie dans le courant d'une succession de phases , fini par donner de la matière pensante. Celle qui va finir par transcender les temps sans pour autant se l'appropier totalement . C'est celle de l'homme. Une question se pose. Quelle est cette capacité qui a permis à l'homme de sortir de lui même par l'esprit?
Si c'est bien le cas, second point, les éléments sont liés. Mais il est encore hasardeux d'établir des liens formels, et comme dans le premier cas, ce fait reste bien mystérieux. C'est ce que démontre cette recherche.
Troisiéme constat, l'homme pour transcender le temps doit obligatoirement vivre en communauté, et produire ce que l'on appelle de la culture (cause ou conséquence de la transcendance?). Culture et société sont-ils nécessairement liés dans ce cas?. Le bios est nécessaire mais pas suffisant. Ces formes de production de culture vont prendre différentes formes, et différents supports pour être périnisés, dont l'écriture, émerge donc de tout cela « l'histoire » que nous connaissons. L'histoire étant issus d'un processus culturel, lui même permis par de mystérieuses transformations physico-chimique dans un premier lieu, puis biologique dans un second lieu. Il est nécessaire de s'interroger sur la nature de cette culture qui est avant tout, peut être le dénominateur commun de tout les êtres humains. Mais aussi le moteur de l'histoire. Ce sera le dernier opus conceptuel de ces devoirs. Il sera utile d'agencer les liens perçu précédement et révéler leur dynamique au travers d'exemples pratiques.







ANNEXES








Extraits représentatifs de chaque texte.

Doc 1.
Tout au long des années 1970, les biologistes moléculaires ont trouvé dans le génome de presque toute les espèces d'eurcayotes des séquences qui littéralement « ne servait à rien ».Elles constituent de 20 à 80% de l'ADN dans la majorité des cas. Certains d'entre elles sont des « séquences répétées » ne codant pour aucun gène actif. Elles peuvent être présentes à des milliers ou milions d'exemplaires. En effet, elles se dupliquent et se multiplient dans le génome par échange inégal lors des divisions [...] On a qualifié ces séquences d' « ADN égoïste », parce qu'elles n'apportent rien à l'organisme, et peuvent même le désaventager.
-P56-57.


La formation du psychisme humain aurait pris place, pendant l'étape préhistorique, dans des petites communautés de chasseurs-cueilleurs étroitement solidaires. Leurs caractèristiques auraient été la méfiance tribale, la soumission aux chefs, la foi dans les pouvoirs magiques des sorciers, et la répartition entre hommes et femmes des taches domestiques et d'approvisionnement. Devenues instinctives, elles se matérialiseraient dans nos tendances et institutions sociales actuelles: xénophobie et agression, facilité à se laisser endoctriner , religions, sexisme. Alors que la stupeur provoquée par son livre suscite des débats et tables-rondes dans plusieurs revues scientifiques, Wilson propose que les biologistes évaluent désormais « la valeur adaptative de la morale, de l'art, de la religion, du langage, des rôles sexuels, et autre domaines principaux considérés normalement comme le fief exculsif des sciences sociales ».
Ces adaptations à la vie tribale ne sont plus aujourd'hui nécessaires, estime Wilson, mais elles sont devenues innées. Le mieux que nous puissions faire et de les comprendre afin d'en limiter les conséquences.
-P103.

Doc 2.
Le commandant en chef: l'hypotalamus.
Du point de vue de l'évolution, la plus vieille structure du système limbique humain est l'hypotalamus, localisé près de l'extrémité supérieure du tronc cérébral. Même si l'hypotalamus fait partie du système limbique, il peut être considéré comme le commandant en chef du système nerveux autonome. L'hypotalamus comporte deux sections: la section interne qui est reliée au système de tranquilisation et qui est capable de produire des émotions calmantes, et la bordure externe qui est une extension du système d'excitation du cerveau. L'hypotalamus a la faculté d'aider à créer les émotions de base comme la fureur et la terreur ainsi que la béatitude.
L'un des rôles principaux de l'hypothalamus est de lier les opérations du système autonome aux structures les plus élevées du néocortex cérébral. Il fournit la liaison clé par laquelle le cerveau peut donner des instructions au système autonome pour régler les fonctions corporelles. C'est aussi le passage par lequel les impulsion autonomes peuvent être relayées vers les structures élevées du cerveau pour qu'elles soit traitées et comprises. C'est ainsi que l'hypotalamus peut affecter n'importe quelle partie du corps.
P69-70

Le lien rituel-mythe

Quand les états unitaires produits par la neurobiologie du rituel se manifestent dans un contexte religieux, ils sont généralement interprétés comme une expérience personnelle de la proximité de Dieu. En ce sens, le rituel offre une façon de résoudre neurologiquement le problème fondamental auquel tous les systèmes mythologiques doivent faire face-comment combler la distance, inspiratrice d'un respect mêlé de crainte, perçue normalement entre les hommes et leurs dieux. Selon Joseph Campbell, ce dilemme existentiel est « l'unique grande histoire des mythes. Celle qui veut qu'au début nous étions unis avec la source, mais que nous en avons été séparés et que nous devons maintenant trouver le moyen d'y retourner ».
-P136



Lexique:

-Caméra TEMP: tomographie à émission monophotonique en anglais: SPECT, single photon emission computed tomography.

- Cognition: (latin cognitio, -onis) des structures et activités psychologiques dont la fonction est la connaissance, par opposition aux domaines de l'affectivité.

-Opérateurs cognitifs: [Concept inventé par les auteurs] capacité humaine générale qui permet de penser, sentir, interpréter et analyser le monde. Un équivalent existe dans les approches de la psychologie évolutionniste, c'est la thèse « modulariste » dont la figure de prou est J.fodor et son ouvrage sur la modularité de l'esprit, Minuit, 1986 [1983], thése qu'il va par la suite nuancer dans un autre ouvrage : L'Esprit ça ne marche pas comme ça, Odile Jacob, 2003.

-Réification: défini par les auteurs, comme étant un processus d'apprentissage du réel au cours des âges.


-Structures du vide ou vide de structure: [Néologisme] Elles traduisent la discontinuité du réel, en des sortes de saccades que l'homme ne peut percevoir qu'au travers de l'observation. On peut les comparer à des phases, bien qu'elles n'y correspondent pas, par en substance, car ce qui les caractérisent est l'absence de continuité physique. Il est possible que celles-ci se répétent à différentes échelles de temps. Dans ce cas elles pourraient aussi correspondre aux fluctuations remarquées par les historiens dans les cycles économiques ou autre; ainsi qu'à bien d'autres choses.

-Système nerveux autonome : du système nerveux impliquée dans le contrôle des viscères et de la vie végétative.





Biographie de quelques noms propres cité.


Edward Osborne :

Biologiste américain (Birmingham, Alabama, 1929).

Ses études sur les insectes sociaux l'ont conduit à élaborer une vaste synthèse unissant l'écologie, la génétique et l'éthologie et à fonder la théorie de la sociobiologie. (Prix Crafoord 1990.)

Ernst Haeckel:
Naturaliste allemand (Potsdam 1834-Iéna 1919).

Fervent darwiniste, éminent embryologiste, grand voyageur, spécialiste des animaux marins, Haeckel a proposé ce qu'il appelle la loi biogénétique fondamentale : « L'ontogenèse est une courte récapitulation de la phylogenèse » (1866).

Herbert Spencer:

Philosophe britannique (Derby 1820-Brighton 1903).

Toute son œuvre est marquée par l'idée de l'évolution. Pour lui, le passage de l'homogène à l'hétérogène est l'explication de l'évolution de l'individu vers la société et des sociétés dites « primitives » vers les sociétés de plus en plus organisées. Il a notamment écrit : Principes de biologie (1864), Principes de sociologie (1877-1897), Principes de morale (1892-1893).

K onrad Lorenz:

Éthologiste autrichien (Vienne 1903Altenberg, Basse-Autriche, ).

Il a étudié le comportement des animaux dans leur milieu naturel, ainsi que la notion d'empreinte. Ses travaux ont contribué au développement de l'éthologie et ont été couronnés en 1973 par le prix Nobel de physiologie et de médecine (avec K. von Frisch et N. Tinbergen). Il a écrit : l'Agression (1963) ; Essais sur le comportement animal et humain (1965) ; les Huit Péchés capitaux de notre civilisation (1973).

Nikolaas Tinbergen:

Éthologiste britannique d'origine néerlandaise (La Haye 1907Oxford ).

Observateur du comportement de l'animal dans son milieu, il a étudié les mécanismes qui sous-tendent l'activité motrice. Il a élaboré, dans ce sens, une théorie hiérarchique de l'instinct. Il fut, avec K. Lorenz, l'un des leaders de l'école d'éthologie objectiviste. Il reçut en 1973 le prix Nobel de physiologie (avec K. Lorenz et K. von Frisch). Parmi ses écrits, il faut citer Étude de l'instinct (1951), la Vie sociale des animaux (1953).

Petr Alekseïevitch, prince Kropotkine (dit Pierre):
Révolutionnaire russe (Moscou 1842Dimitrov ).

Prince, il devint officier et sympathisa avec l'insurrection polonaise de 1863 : il démissionna de l'armée peu après. Devenu théoricien de l'anarchisme, il adhéra à la IreInternationale en 1872. Arrêté, il passa deux ans dans la forteresse Pierre et Paul de Saint-Pétersbourg. Il vécut en proscrit en Suisse, en France, où il fut condamné à cinq ans de prison. Il a écrit Paroles d'un révolté (1885), la Conquête du pain (1888), la Grande Révolution -1793 (1893).

Sir Cyril Lodowie Burt:

Psychologue britannique (Stratford on Avon 1883Londres ).

Ses recherches ont porté sur les tests mentaux, l'hérédité des caractéristiques mentales, les enfants retardés, les enfants bien doués, les jumeaux, l'analyse factorielle, l'organisation des aptitudes, pour laquelle il fait appel à un modèle hiérarchique.

William Bradford Shockley:


Physicien et technicien américain (Londres 1910Palo Alto ).

Ses études sur les semi-conducteurs et sa mise au point des transistors lui ont valu en 1956 le prix Nobel de physique, avec ses collaborateurs J. Bardeen et W. H. Brattain.


Source: encyclopédia universelle Larousse 2002
© Larousse / VUEF 2001

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